Historic Tour – Albi – Reportage

Bonjour à tous !

Cette première de l’Historic Tour sur le circuit d’Albi fut un franc succès. Beaucoup de pilotes n’étaient jamais venus à Albi, d’autres avaient posé leurs roues au siècle dernier mais tous sont désormais unanimes pour dire que le Circuit d’Albi est « the place to race » !
L’équipe dirigeante du circuit fait un gros boulot pour lui rendre son lustre d’antan. Et ça se voit ! Un circuit c’est une ambiance et celle de celui d’Albi est un mélange de modernisme et de vintage qui lui donne un caractère unique.
Espérons que cet essai de l’Historic Tour à Albi sera transformé l’année prochaine par une 2ème édition.
En attendant revenons avec Jacques Furet sur le déroulé de ce week-end albigeois où toutes les courses (ou presque) ont donné lieu à de magnifiques empoignades !



LA SYNTHESE DU SAMEDI : Des courses indécises, un public chaleureux et enthousiaste, des animations sur terre et dans le ciel (avec un show aérien le matin comme l’après-midi) ; cette journée a parfaitement confirmé le bien-fondé de la nouvelle orientation « historique » du GP d’Albi. Et ce n’est qu’un début. Dimanche s’annonce encore plus animé avec dix nouvelles courses au menu.

LES VAINQUEURS : Arrivé dans le Tarn en leader du Championnat de France Monoplaces/Protos, « Nelson » est l’un des huit lauréats du jour. Vainqueur en Formule Renault Classic, il inaugure le palmarès de ce 74ème GP d’Albi en compagnie de Frédéric Rouvier (F3 Classic), Dominique Vulliez (Trophée Lotus), Rémi Fraisse (SportProtosCup), Jean-François Besson (Maxi 1300 Series), François Belle (Formula Ford Historic), Franck Quagliozzi (Youngtimers GTI Cup) et Benoit Romac (GT Classic).

LE FAIT DU JOUR : La victoire la plus disputée du jour : comme souvent, celle du Trophée Lotus, arrachée par Dominique Vulliez pour 263/1000 de seconde face au leader du Championnat de France GT/Tourisme Pascal Métayer.


LA DECLARATION
: « Je n’étais plus revenu à Albi depuis les années 80 et une course de protos où j’avais pris la deuxième place derrière Jean-Philippe Grand. L’ambiance de ce circuit est vraiment super ! A ce niveau, ses gestionnaires méritent d’être récompensés de leurs efforts » (Rémi Fraisse, vainqueur de la course de SportProtosCup).

AU FIL DE LA JOURNEE

Trophée Formule Renault Classic / Course 1

Engagés : 20 (32 avec la F3 Classic) – Plateau commun avec le Trophée F3 Classic – Le Top 5 : 1.« Nelson » (Martini MK51), 2.Porte (Martini MK36), 3.Porte (Martini MK36), 4.J.France (Martini MK54), 5.Klein (Martini MK41).

En deux mots : Battu de peu aux essais par Laurent Majou, « Nelson » impose son rythme dès les premières boucles et passe le cap de la mi-course en tête devant le « poleman » et Fabrice Porte. Impérial, le sociétaire du team Palmyr finit par se construire une petite marge de sécurité sur son poursuivant et rejoint l’arrivée avec six secondes d’avance. Sans plus de changement, Fabrice complète le podium après avoir pris ses distances avec Jonathan France. Parti neuvième, Marc Klein signe une jolie remontée pour intégrer le top 5 final.

Trophée F3 Classic / Course 1

Engagés : 12 (32 avec la FR Classic) – Plateau commun avec le Trophée Formule Renault Classic – Le Top 5 : 1.Rouvier (Martini MK31), 2.Jacobs (Ralt RT3), 3.Jackson (Chevron B43), 4.Arbeit (Chevron B38), 5.Lacour (Martini MK42).

En deux mots : Auteur de la pole pour quelques 21/1000 de seconde, Frédéric Rouvier se porte au commandement dès le départ, mais les Anglais Simon Jackson et Ian Jacobs ne sont aucunement décidés à le laisser s’échapper. Ces deux derniers croisent le fer jusqu’au terme des 16 tours, sans jamais avoir réellement quitté le sillage du Français. Loin de ce trio, Michel Arbeit prend la quatrième place à plus d’une demi-minute, quelques encablures devant Bernard Lacour. Moins chanceux, Bernard Honnorat perd sa sixième place en étant trahi par sa mécanique sur la ligne droite d’arrivée (franchie à la poussette !).

Trophée Lotus / Course 1

Engagés : 25 – Le Top 5 : 1.Vulliez, 2.Métayer, 3.X.Jacquet, 4.Delhaye, 5.C.Jacquet (tous sur Lotus Seven).

En deux mots : Une superbe bataille s’engage dès les premiers tours entre Xavier Jacquet, Pascal Métayer et Dominique Vulliez, le meilleur performer des « qualifs ». A mi-course, les trois hommes sont toujours à la lutte, rassemblés en à peine une demi-seconde, tandis qu’Anthony Delhaye emmène le reste du peloton. Xavier Jacquet décroché en fin de course, après une légère touchette, la victoire se décide pour 2/10 sur la ligne d’arrivée en faveur du Savoyard Dominique Vulliez, qui signe là son premier succès dans le trophée Lotus. Christophe Gobessi hisse la première Caterham au 13ème rang.

SportProtosCup / Course 1

Engagés : 14 – Le Top 5 : 1.Fraisse (Lucchini Alfa), 2.Julien (Lucchini Alfa), 3.Gagnard (Lucchini Alfa), 4.Paganin (Grac MT14), 5.Dougnac (Epsilon Alfa).

En deux mots : Non loin de ses bases, Julien Fraisse confirme son meilleur temps des essais dès l’entame de la course. A bord de semblables Lucchini SP94 à moteur Alfa V6 24 soupapes, ses compagnons du team WG British Racing, Franck Julien et Guillaume Gagnard, perdent peu à peu du terrain, les trois hommes rejoignant finalement l’arrivée dans cet ordre. A bord d’une Grac MT14 d’une autre génération, Michel Paganin termine quatrième et vainqueur de la catégorie H1, malgré le retour d’Alexandre Dougnac, parti bon dernier. Passé de sa Formule Renault au baquet d’une March 81S, « Nelson » remporte la catégorie H2.

Maxi 1300 Series / Course 1

Engagés : 19 – Le Top 5 : 1.Besson (Alpine A110), 2.E.Thiéfain (Cooper S), 3.Isidore (Cooper S), 4.Gruelles (Austin 1275 GT), 5.Roulière (R5 LS), etc.

En deux mots : Comme on pouvait s’y attendre, un match serré s’engage dès le départ entre Philippe Gandini et Jean-François Besson, partis côte à côte de la première ligne. Echappés devant, les deux hommes franchissent la mi-course dans cet ordre avec sept secondes d’avance sur Enzo Thiéfain, tandis que le reste du peloton est déjà distancé. Encore leader à l’amorce du dernier tour, Philippe Gandini y est subitement lâché par sa petite Jem, doigt d’allumeur cassé, laissant ainsi Jean-François Besson décrocher la victoire, loin devant Enzo Thiéfain et Alexandre Isidore !

Challenge Formula Ford Historic / Course 1

Engagés : 21 – Le Top 5 : 1.Belle (Lola T540), 2.Brunetti (Merlyn MK20), 3.Majou (Van Diemen RF81), 4.Colombat (Van Diemen RF80), 5.Ogier (Van Diemen RF80).

En deux mots : Net dominateur en « qualifs », François Belle s’élance en tête et parvient à se ménager trois petites secondes d’avance au stade de la mi-course aux dépens de Stéphane Brunetti, Laurent Majou et Guy James, en pleine bagarre. Sûr de son affaire, le Drômois augmente encore son avance par la suite et passe sous le drapeau à damier en incontestable vainqueur devant Stéphane Brunetti, Laurent Majou et Didier Colombat, demeurés à la lutte jusqu’au bout. A une quinzaine de secondes, Jean-Michel Ogier complète un top 5 où Guy James avait sa place avant son abandon aux deux tiers de la course.

Youngtimers GTI Cup + Roadster Pro Cup/ Course 1

Engagés : 23 – Le Top 5 : 1.Quagliozzi (Honda Civic), 2.Hélary (Honda Civic), 3.Benjamin (Honda Civic), 4.Cabarrou (Mazda MX5), 5.Gosset (Mazda MX5).

En deux mots : Au-dessus du lot à bord d’une Honda Civic particulièrement affutée, Franck Quagliozzi prend le large dès les premiers tours, laissant les jeunes Damien Benjamin et Loïc Hélary se livrer une superbe bataille pour le gain de la deuxième place. Derrière l’inamovible leader, le fils de l’ancien vainqueur des 24 heures du Mans (absent ce week-end pour la bonne cause…) finit par arracher la deuxième place en fin de course. A distance, François-Xavier Basse et Vincent Duhen complètent le top 5 des Youngtimers. Du côté des Mazda MX5 de la Roadster Pro Cup, Florian Cabarrou s’impose après avoir mené de bout en bout face à ses amis (et co-organisateurs) Philippe Gosset et Tony Deschamps.

Trophée GT Classic et Supertouring Revival / Course 1

Engagés : 9 – Le Top 5 : 1.Romac (Porsche 993 GT2), 2.Mathieu (Porsche 964), 3.Vallery-Masson/Beltramelli (Marcos Mantis), 4.Roche (Porsche 928), 5.Chollet (Porsche 944 turbo).

En deux mots : Sans réel adversaire à la mesure de sa Porsche 993 GT2, Benoit Romac domine les 40 mn de course et en rallie l’arrivée avec une demi-minute d’avance sur la Porsche 964 RSR de Sébastien Mathieu, tandis que Laurent Vallery-Masson et José Beltramelli, associés à bord de la Marcos Mantis du promoteur de l’Historic Tour, viennent compléter le podium du jour. Victime d’un début d’incendie aux essais, Claude Cassina n’a malheureusement pas été en mesure d’aligner sa Viper au départ de cette course.

Asavé Racing 65 (Course unique dimanche)

Engagés : 16 – Le Top 5 : 1.Gruau/Boissy (TVR Griffith 400), 2.Sirgue/Raymondis (Chevrolet Corvette), 3.Beltramelli (Chevrolet Corvette), 4.Vacher (Lotus Elan), 5.Wilhelm (Jaguar type E).

En deux mots : Comme à chaque rendez-vous de l’Historic Tour, le plateau de l’Asavé Racing 65 réunit les autos les plus anciennes du meeting. Et pour ne rien changer aux habitudes, leurs pilotes s’affronteront ce week-end sur une unique course d’une heure, dimanche à 15h15. Didier Gruau et Claude Boissy, qui se partagent le volant d’une TVR Griffith 400 (de 1965), en prendront le départ depuis la pole position aux côtés de la Chevrolet Corvette à bord de laquelle se succèderont les dirigeants du circuit d’Albi, Didier Sirgue et Gregor Raymondis. Didier Marty s’élancera, lui, aux commandes de la doyenne du plateau : une très rare Frazer Nash Le Mans de 1958.

Asavé GT/Tourisme & Production 66-81 (course unique dimanche)

Engagés : 10 – Le Top 5 : 1.Gaubert (Porsche 911 2,8l RSR), 2.Regnier (Porsche 906), 3.Sirgue/Raymondis (Chevrolet Corvette), 4.Julien (Lotus Elan), 5.Martin (Porsche 911 2,5l ST).

En deux mots : Les pilotes de ce plateau auront le privilège d’inaugurer le programme dominical sur une course d’une heure (départ à 8h35). Au regard des essais qualificatifs de ce matin, la Porsche 911 2,8l RSR de Ghislain Gaubert et la superbe Porsche 910 de Sylvain Regnier se partageront la première ligne de sa grille de départ

 


 

LA SYNTHESE DU DIMANCHE : L’Historic Tour d’Albi, premier du nom, a vécu une longue seconde journée de courses (dix départ en tout !) dont le déroulé à séduit l’important public présent sur le tracé albigeois. L’expérience ne demande qu’à être renouvelée. Pilotes et spectateurs en sont repartis convaincus…

LES VAINQUEURS :
Sept pilotes réussissent le grand chelem en rééditant ce dimanche leur victoire de la veille. Par ordre d’apparition en piste, ont réussi cet exploit : Rémi Fraisse (SportProtosCup), Jean-François Besson (Maxi 1300 Series), François Belle (Formula Ford Historic), Franck Quagliozzi (Youngtimers GTI Cup), Benoit Romac (GT Classic), Frédéric Rouvier (F3 Classic) et « Nelson » (Formule Renault Classic).

LE FAIT DU JOUR :
La contribution apportée à l’ambiance du meeting par Eddy Dussau.Frère de l’ancien champion auto, le virtuose de la voltige aérienne a multiplié ses démonstrations au-dessus du circuit du Séquestre. Un clin d’œil à la tradition et à cette époque où les shows aériens étaient partie prenante des grands meetings automobiles.

LA DECLARATION : « Il faut absolument que l’Historic Tour revienne l’an prochain à Albi. Nous avons découvert ce week-end l’un des plus beaux circuits de la saison ! » (« Nelson », vainqueur en Formule Renault Classic).

AU FIL DE LA JOURNEE

Asavé GT/Tourisme & Production 66-81 (course unique)

Engagés : 10 – Le Top 5 : 1.Gaubert (Porsche 911 2,8l RSR), 2.Sirgue/Raymondis (Chevrolet Corvette), 3.Regnier (Porsche 906), 4.Julien (Lotus Elan), 5.Garrouste (Ford Mustang).

En deux mots : Sans surprise, le Perpignanais Ghislain Gaubert aborde cette première course dominicale (d’une heure) en tête et atteint le cap des 20 mn, synonyme des premiers passages obligatoires par les stands, avec une petite quinzaine d’avance sur la Porsche 906 de Sylvain Regnier et guère plus sur la Chevrolet Corvette Sting Ray de Gregor Raymondis. La fenêtre des arrêts refermée, le pilote de la Porsche 911 RSR à la déco psychédélique poursuit son échappée et s’impose malgré un drive through écopé dans le dernier quart d’heure de course. Passé au volant de la Chevrolet Corvette, Didier Sirgue rejoint l’arrivée à la deuxième place, à une quinzaine de secondes du vainqueur, et relègue Sylvain Regnier sur la troisième marche du podium. Etienne Garrouste (Ford Mustang) place la première Tourisme au cinquième rang.

Trophée Lotus / Course 2

Engagés : 25 – Le Top 5 : 1.Métayer, 2.Vulliez, 3.X.Jacquet, 4.Delhaye, 5.C.Jacquet (tous sur Lotus Seven).

En deux mots : On reprend les mêmes et on recommence ! Sur le modèle de la course de la veille, Xavier Jacquet, Dominique Vulliez et Pascal Métayer entament une nouvelle lutte à trois, les deux premiers se relayant au commandement dès les premiers tours. Groupés en 4/10 à la mi-course, nos rois de la Lotus Seven poursuivent leur explication jusqu’à la ligne d’arrivée, que Pascal Métayer franchit le premier, de peu devant Dominique Vulliez. Une sorte de revanche de la course du samedi, que les deux hommes avaient achevée dans l’ordre inverse… Xavier Jacquet complète à nouveau le podium après avoir tenté sa chance en vain à l’approche de l’arrivée, tandis que son fils Cyril entre dans les 5 comme la veille.

SportProtosCup / Course 2

Engagés : 14 – Le Top 5 : 1.Fraisse (Lucchini Alfa), 2.Julien (Lucchini Alfa), 3.Dougnac (Epsilon Alfa). 4.Gagnard (Lucchini Alfa), 5.Guermonprez (Grac MT14).

En deux mots : Déjà classés aux deux premières places samedi à bord de leurs Lucchini Alfa, Rémi Fraisse et Franck Julien prennent à nouveau les devants et passent la mi-course nantis d’une solide avance sur l’Epsilon de Francis Dougnac. Maître du jeu jusqu’au terme des 15 tours, le Gersois Rémi Fraisse signe le premier doublé du week-end en franchissant l’arrivée avec 9,7’’ de bonus sur son camarade d’écurie. A distance de Francis Dougnac, Guillaume Gagnard hisse sa propre Lucchini au quatrième rang après avoir été retardé par un tête-à-queue au premier tour. Il précède du même coup Jean-Michel Guermonprez et Eric Baumard, lauréats respectifs en H1 et H2. « Nelson » semblait avoir course gagnée dans cette dernière catégorie avant d’être stoppé par sa mécanique dans le dernier tour.

Maxi 1300 Series / Course 2

Engagés : 19 – Le Top 5 : 1.Besson (Alpine A110), 2.E.Thiéfain (Cooper S), T.Thiéfain (Cooper S), 4.Roulière (R5 LS), 5.Chapel (Rallye 2), etc.

En deux mots : Le vainqueur de la course 1, Jean-François Besson, et son challenger malheureux, Philippe Gandini, entament un nouveau duel en fin de matinée. Les deux hommes restent au coude à coude jusqu’à la mi-course, puis le pilote de la Jem, décidemment bien malchanceux ce week-end, voit sa mécanique l’abandonner. Dès lors, Jean-François Besson a la voie libre pour aller décrocher une seconde victoire. Deuxième à 13,8’’, Enzo Thiéfain réédite sa performance de la veille et retrouve son… père Thierry sur le podium ! Bien remonté, Nicolas Roulière hissa sa R5 « Coupe » au quatrième rang.

Challenge Formula Ford Historic / Course 2

Engagés : 21 – Le Top 5 : 1.Belle (Lola T540), 2.Brunetti (Merlyn MK20), 3.Colombat (Van Diemen RF80), 4.Majou (Van Diemen RF81), 5.Ogier (Van Diemen RF80).

En deux mots : Premier leader, Stéphane Brunetti doit rapidement laisser l’avantage à François Belle, vainqueur la veille de la course 1. A mi-course, ce dernier compte deux bonnes secondes d’avance sur le pilote de la Merlyn, tandis que Laurent Majou est en embuscade à une troisième place que Didier Colombat va lui subtiliser peu après. La fin de course, contrariée par une courte neutralisation, confirme la suprématie de François Belle, qui rejoint l’arrivée devant Stéphane Brunetti, Didier Colombat, Laurent Majou, Jean-Michel Ogier et le reste du peloton. En classe A, Régis Prévost et Brady Beltramelli complètent le podium de la catégorie.

Youngtimers GTI Cup + Roadster Pro Cup/ Course 2

Engagés : 23 – Le Top 5 : 1.Quagliozzi (Honda Civic), 2.Benjamin (Honda Civic), 3.Gosset (Mazda MX5), 4.Cabarrou (Mazda MX5), 5.Deschamps (Mazda MX5).

En deux mots : Fidèle aux habitudes prises lors des précédentes courses, Franck Quagliozzi prend immédiatement le large, laissant à Loïc Hélary et Damien Benjamin le soin de se disputer la deuxième place. Devancé en début de course, le jeune « fils de » reprend ensuite l’avantage et semble devoir s’acheminer vers cette place de dauphin quand le moteur de sa Honda Civic rend l’âme à deux tours de l’arrivée. Jean-Christophe Bastia (R5 GT) trop vite éliminé, la troisième place échoit ainsi à François-Xavier Basse, par ailleurs lauréat du groupe N. A la tête du peloton des Mazda MX5 de la Roadster Pro Cup, la bagarre fait rage jusqu’au bout, Philippe Gosset, Florian Cabarrou, Tony Deschamps et Nicolas Ariscon terminant dans cet ordre, groupés en seulement deux petites secondes !

Trophée GT Classic / Course 2

Engagés : 9 – Le Top 5 : 1.Romac (Porsche 993 GT2), 2.Mathieu (Porsche 964), 3.Vallery-Masson/Beltramelli (Marcos Mantis), 4.Cantin (Ultima GTR), 5.Roche (Porsche 928).

En deux mots : Idéalement armé au volant de sa Porsche 993 GT2, Benoit Romac domine les débats dès le premier quart d’heure de course, qu’il met à profit pour repousser Sébastien Mathieu (Porsche 964) et Laurent Vallery-Masson (Marcos Mantis) à plus d’une quarantaine de secondes. Une fois les différents arrêts effectués, l’échappée de Benoit Romac est encore facilitée par les « stop and go » infligés à Sébastien Mathieu et José Beltramelli, passé aux commandes de la Marcos Mantis. Au final, le podium est le copié-collé de celui de la course 1. Contraint à l’abandon samedi, François Cantin hisse cette fois son Ultima au quatrième rang.

Trophée F3 Classic / Course 2

Engagés : 12 (32 avec la FR Classic) – Plateau commun avec le Trophée Formule Renault Classic – Le Top 5 : 1.Rouvier (Martini MK31), 2.Jacobs (Ralt RT3), 3.Vallery-Masson (Ralt RT3), 4.Honnorat (Ralt RT3), 5.Lacour (Martini MK42).

En deux mots : Comme cela avait déjà été le cas 24 heures plus tôt, Frédéric Rouvier se porte en tête dès le départ et s’emploie très vite à se ménager une petite marge de sécurité sur les inséparables Anglais Simon Jackson et Ian Jacobs. Le Français passe la mi-course avec 2,4’’ d’avance sur ce dernier, talonné par son compatriote. A ce stade, Michel Arbeit, quatrième, pointe déjà à plus de vingt secondes, menacé par Laurent Vallery-Masson qui finit par le passer à l’entame de la seconde partie de la course. A cinq tours de l’arrivée, tout ce beau monde est à nouveau réuni à la faveur de l’entrée en piste du Safety Car. La course est finalement relancée pour un seul passage du fait de la sortie de piste de Simon Jackson. Frédéric Rouvier est logiquement déclaré vainqueur, rejoint sur le podium par Ian Jacobs et Laurent Vallery-Masson.

Trophée Formule Renault Classic / Course 2

Engagés : 20 (32 avec la F3 Classic) – Plateau commun avec le Trophée F3 Classic – Le Top 5 : 1.« Nelson » (Martini MK51), 2.Mottez (Martini MK51), 3.J.France (Martini MK54), 4.Porte (Martini MK36), 5.Klein (Martini MK41).

En deux mots : Leader au premier passage, « Nelson » se fait ravir le commandement par Laurent Majou dès le tour suivant. Ce dernier, omniprésent ce week-end, tient bon jusqu’à la mi-course et son sa sortie de piste. Dès lors, « Nelson » peut s’acheminer vers un nouveau succès devant Bruno Mottez et Jonathan France. Brady Beltramelli place la première Formule Renault « atmo » à la huitième place.

Asavé Racing 65 (Course unique)

Engagés : 16 – Le Top 5 : 1.Sirgue/Raymondis (Chevrolet Corvette), 2.Beltramelli (Chevrolet Corvette), 3.Wilhelm (Jaguar type E), 4.Bateman (Lotus Elan), 5.Verquin (Lotus Elan).

En deux mots : Auteur de la pole au volant de sa TVR Griffith 400, Didier Gruau s’échappe en tête mais des problèmes de freins le contraignent à l’abandon après 13 tours. Didier Siergue le relaie au commandement avant de laisser de volant de sa Chevrolet Corvette Sting Ray à Gregor Raymondis. Du fait d’un arrêt trop bref, celui-ci écope aussitôt d’un « Stop and go » sans que cela ne remette en jeu sa domination. Au terme de l’heure de ronde, José Beltramelli assure un doublé des Corvette, tandis de Bernard Wilhelm complète le podium aux commandes de sa Jaguar type E. Didier Marty place sa Frazer Nash Le mans de 1948 – la doyenne du plateau – à la huitième place.

Roadster Pro Cup (Endurance)

Engagés : 13 – Le Top 5 : 1.Deschamps, 2.Gosset, 3.Josquin, 4.Labagnere/Pozzobon, 5.Soury (tous sur Mazda MX5).

En deux mots : En clôture du meeting, les Mazda MX5 de la Roadster Pro Cup ont repris la piste pour une endurance de 70 mn. Une nouvelle course au verdict incertain, dont Tony Deschamps sort vainqueur devant Philippe Gosset et Dominique Josquin.

Rendez-vous à la rentrée pour la manche de l’Historic Tour sur le circuit mythique du Mans.
D’ici là, bel été et bonnes vacances.

Sportivement vôtre !