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Bonjour à tous !
Le moins que l’on puisse dire, c’est ce que Grand Prix Historique de Pau 2016 a été plus arrosé à l’eau qu’au champagne. Des trombes d’eau ont accompagné les concurrents tout au long de la journée du dimanche. Il a fallu attendre les deux dernières courses pour voir apparaitre le soleil et disparaitre les pneus pluie.
Les pilotes ont été courageux, voire héroïques pour se risquer sur le circuit palois, qui comme tout circuit urbain ne permet aucune erreur sous peine de finir dans le rail. Paradoxalement les commissaires ont eu moins de travail que la veille où les drapeaux rouges furent très nombreux.
Les courses n’en furent pas moins disputées; le prestige d’une victoire à Pau étant sans doute la principale raison.
Le film de la journée de dimanche rapporté par Jacques Furet.
Sport Protos 2000 :
Course 1
En début de matinée, il revient aux pilotes de Sport Protos d’ouvrir les débats de ce Grand Prix de Pau historique 2016. Après le temps estival de la veille, c’est sous la pluie que se dispute cette première course dominicale. Parti de la pole, «Nelson» se retrouve vite en difficulté et finit par partir à la faute au virage de la gare. Déjà installé en tête, Peter Needham s’échappe peu à peu, mais Alain Girardet fournit son effort en fin de course et revient inquiéter l’Anglais dans le dernier tour. Michel Paganin, l’auteur du 2ème chrono des essais, éliminé dès le départ, le Britannique Arnie Black vient compléter le podium au volant d’une Crosslé du team Esprit Compétition
Course 2
Sous la pluie, toujours, Peter Needham se charge de doubler la mise dans la course du début d’après-midi. Alain Girard et ayant rendu le volant de sa Tiga à son propriétaire, Gérard Delprat, personne ne sera cette fois en mesure de suivre le rythme du pilote anglais. Pour sa troisième course de la journée, Laurent Vallery Masson s’offre un deuxième podium après celui obtenu en F3 Classic. Parti bon dernier après ses déboires du matin, Michel Paganin était remonté au 3èmerang avant d’écoper d’un Drive through.
Maxi 1000 :
Course 1
Du fait des violentes averses qui se sont produites au moment du départ de la course du Trophée Maxi 1000, les courses sont provisoirement interrompues. Le temps de nettoyer la piste et le GP historique a pu reprendre son cours normal.
Sur une piste toujours aussi détrempée, le programme de la matinée se poursuit avec l’entrée en scène du Trophée Maxi 1000. Leader éphémère du début de course, Lionel Couche rentre rapidement dans le rang, laissant Philippe Gandini s’échapper en tête et accroitre son avance au fil des tours. Un envol du pilote de la Mini Cooper également facilité par l’abandon prématuré de Laurent Majou, qui l’accompagnait sur la première ligne de la grille de départ. Pas forcément aidé par sa Lotus Seven dans de telles conditions, le Toulousain Didier Marty réussit néanmoins à décrocher la 3ème place devant le jeune et prometteur Enzo Thiéfain, 17 ans.
Course 2
Programmée en fin de meeting, la seconde course se déroule sous un ciel revenu au beau fixe. Philippe Gandini et Lionel Couche prennent rapidement la course à leur compte. Leur duel s’achève en fin de course sur la suprématie du pilote de l’Austin Innocenti. 3ème avant son tête-à-queue, Sébastien Calas abandonne cette place à Laurent Majou, auteur d’une somptueuse remontée depuis la dernière place.
Historic Endurance pré 76 GT :
Temps fort de ce dimanche, l’endurance d’une heure réservée aux GT/Tourisme d’avant 1976 a largement tenu ses promesses. A la pointe d’un imposant peloton d’une quarantaine d’autos, Florent Cazalot y réalise un véritable festival en hissant sa Lotus Seven au commandement dès les premières boucles. Le Toulousain franchit le cap de la mi-course en pleine bagarre avec Bernard Salam et sa Porsche 911 RS 3 litres. Une fois les arrêts aux stands effectués, c’est toujours la petite Lotus qui caracole en tête, tandis qu’Alexis Raoux et l’Anglais Paul Conway sont remontés aux 2ème et 3ème places. Le dernier quart d’heure ne change rien à cette hiérarchie ; Florent Cazalot l’emporte largement face à la Porsche française et la Morgan britannique, les seules à finir dans le même tour. Ralenti par une touchette, le duo Bernard Salam/Anthony Gandon se contente de la 7ème place, juste devant l’Alfa de « Lulu » Guitteny, associé à la gloire locale Maxime Bochet. Auteur d’un premier relai de toute beauté sur une Triumph Spitfire, Alain Serpaggi partage avec la 18ème place avec le propriétaire de la petite anglaise, Frédéric Clot.
FIA Lurani Trophy Formula Junior
Course 1
La pluie persiste à l’heure où les Formule Junior prennent la piste pour leur course matinale. Des conditions délicates mais qui ne calment en rien les ardeurs de leurs pilotes ! Parti en tête, le « poleman » Pierre Tonetti est vite rejoint par le Suisse Bruno Weibel, qui s’empare à son tour du commandement. Dès lors, s’engage entre les deux hommes un duel de tous les instants qui trouve son épilogue dans le dernier tour avec la victoire à l’arrachée du pilote italien, déjà invaincu en 2015. A distance, la 3ème place fait l’objet d’une lutte tout aussi indécise entre Manfredi Rossi et Christopher Drake, qui franchissent l’arrivée dans cet ordre, roues dans roues. Un bel exploit pour le second, équipé d’une très ancienne Terrier à moteur avant.
Course 2
Dans la course de l’après-midi, Pierre Tonetti impose à nouveau sa cadence dès les premiers tours, mais sans distancer Manfredo Rossi pour autant. Bien au contraire, ce dernier parvient à lui ravir le commandement au 8ème tour et conserve définitivement le pouvoir. A une poignée de secondes, Bruno Weibel s’offre un nouveau passage sur le podium et récupère même la 2ème place après le déclassement de Pierre Tonetti, tandis que Christopher Drake réédite sa « perf » du matin. Seul(e) pilote français de Formule Junior, Caroline Abbou Rossi Di Montelera, épouse du vainqueur, rallie l’arrivée à une respectable 13ème place.
Trophée F3 et Formule Renault Classic
Course 1
Les pneus pluie sont de rigueur au départ de la première course de F3 et Formule Renault Classic de ce dimanche. Les conditions météo provoquent aussi quelques désistements, comme ceux de Pascal Gerbout ou Bernard Honnorat. Irrésistible sur cette piste détrempée, Frédéric Lajoux oublie la concurrence dès les premiers tours, laissant Rob Moores occuper la 2ème place, avant que Remy Fraisse ne la lui subtilise à mi-course. A trois minutes de l’arrivée, Laurent Vallery Masson se débarrasse à son tour du pilote britannique et parvient à finir dans les roues du pilote du Gers. En tête des pilotes de Formule Renault de bout en bout, Fabrice Porte passe sous le drapeau à damier avec cinq secondes d’avance sur Jean-Christian Darlot. Les deux hommes réussissent parallèlement à hisser leurs « FR » aux 5ème et 6ème rangs.
Course 2
Miracle de la météo, le soleil est – enfin – de retour, tandis que s’élance la seconde course de Formule 3/Formule Renault Classic. Sur le modèle de la course 1, Frédéric Lajoux prend immédiatement le large et part cueillir sa seconde victoire de la journée sur ce tracé palois qu’il affectionne tout particulièrement. A distance, une belle bataille met aux prises Remy Fraisse et Laurent Vallery Masson, que Rob Moores finit par dépasser et distancer. Ralenti par une petite « figure », Fabrice Porte laisse Jean-Christian Darlot prendre sa revanche en Formule Renault, où Antoine Boucherie complète le podium.
Formula Ford Historic
Course 2
Changement de décor en fin d’après-midi pour la seconde course : cette fois c’est une piste parfaitement sèche qui accueille la trentaine de Formule Ford. Neil Fowler et Alain Girardet prennent immédiatement les devants, échangeant leurs positions en tête, avant que l’Anglais ne s’impose pour de bon passé la mi-course. Particulièrement à l’aise et auteur du record du tour, l’Anglais Callum Grant revient sur eux en fin de course, emmenant dans son sillage l’Irlandais Paul Dagg.
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Rendez-vous à la prochaine étape de l’Historic Tour sur le circuit de Charade les 10-11-12 juin.
Sportivement vôtre !