Grand Prix de Pau Historique 2017 – Reportage

Bonjour à tous !

Si vous rêvez du Grand Prix de Monaco sans réel espoir de vous y rendre, courrez au prochain Grand Prix de Pau Historique. Vous ne serez pas déçus ! Le circuit de Pau-Ville est bien à la France ce que le circuit de Monaco est à … Monaco.
D’ailleurs les pilotes venus du monde entier ne s’y trompent pas : c’est un véritable challenge de rouler sur un circuit en ville et celui de Pau n’échappent pas à la règle. Peu d’échappatoires, des trottoirs tranchants, des rails de sécurité omniprésents prêts à accueillir les plus maladroits ou les plus malchanceux, c’est aussi cela le Grand Prix de Pau Historique.
Autant dire que les vainqueurs du week-end méritent toutes les louanges aussi bien que ceux qui ont réussi à passer sous le drapeau à damiers !
J’aimerais faire part de mon coup de cœur particulier pour la catégorie des F2. Ces voitures étaient l’antichambre de la F1 et bon nombre de pilotes ont continué à courir en F2 alors qu’ils étaient des champions confirmés en F1, voir champion du monde comme Jim Clark.

Ces autos sont un régal à voir et entendre rouler. Certains pilotes tels que Luciano Arnold adopte un look rétro (combinaison blanche, petites chaussures en cuir, casquette à la Stewart) et d’autres comme Daniel Pyett ont une gestuelle qui ajoute au plaisir des yeux. Pour les amoureux de cette époque de la course automobile, c’est le frisson garanti !
Rendez-vous au Grand Prix de France Historique à Magny-Cours les 1er et 2 juillet ou nous retrouverons ces F2 mais également un plateau de F1 exceptionnel!

Mais grâce à Jacques Furet revivons toutes les péripéties de ce week-end de courses en terre béarnaise.

Jour 1 :
Intégralement consacrées aux séances d’essais qualificatifs des sept plateaux du week-end, cette première journée a offert un avant-goût de ce que sera le dimanche du Grand Prix de Pau historique 2017.

HISTORIC FORMULE 2 – RENE ARNOUX TROPHY
On n’avait pas revu de F2 historiques en action dans les rues de Pau depuis plus de dix ans. Ce retour, très attendu, d’une catégorie qui fit les beaux jours du Grand Prix jusqu’en 1984 prend ainsi une saveur toute particulière. Au-delà de la beauté et de la sonorité de ces monoplaces, les essais d’aujourd’hui ont également offert au public la promesse d’une double course dominicale plutôt ouverte avec les cinq premiers réunis en moins de deux secondes. Plusieurs fois couronné dans l’Historic F2 Championship, le Français Robert Simac place sa March 712M « ex Jaussaud » au sommet de la hiérarchie de ces essais devant l’Anglais Richard Meins (March 762), l’Américain James King (March 712M) et les Suisses Luciano Arnold (Brabham BT36) et Alain Girardet (March 77B). Trois pilotes australiens sont également du voyage au volant de Brabham de manière à fêter les 50 ans du triplé de la firme lors du GP de Pau 1967.
Le Top 5 des Qualifs : 1.Simac (March 712M), 2.Meins (March 762), 3.King (March 712M), 4.Arnold (Brabham BT36), 5.Girardet (March 77B), etc.

TROPHEE FORMULE 3 CLASSIC
Grand Prix de Pau oblige, le plateau de F3 Classic du week-end est de haute tenue en
réunissant une vingtaine de monoplaces d’avant 1985, dont les pilotes ne sont pas
seulement français, mais aussi anglais, italiens, allemands ou monégasques. Pour
l’heure, le Cannois Fred Rouvier (Ralt RT3) crée la surprise des essais qualificatifs pour y
avoir ravi la pole à l’italien Valerio Leone (March 783 ex Téo Fabi) en toute fin de
séance. Ancien finaliste du Pilote Elf, le héros du jour pilote ce week-end une
monoplace que lui confie son ami Frédéric Lajoux, double vainqueur de la F3 Classic l’an
passé. Derrière eux, il reviendra à Michel Ghio (Martini MK27) et à Bruno Houzelot (Ralt
RT3) la tâche de se partager la deuxième ligne au départ des courses dominicales.
Le Top 5 des Qualifs : 1.Rouvier (Ralt RT3), 2.Leone (March 783), 3.Ghio (Martini MK27), 4.Houzelot (Ralt RT3), 5.Lheritier (Chevron B43), etc.

CHALLENGE FORMULA FORD HISTORIC
On imagine mal un GP de Pau historique sans un plateau du Challenge Formula Ford
Historic, tant cette catégorie a pris l’habitude d’agrémenter l’épreuve béarnaise de ses
luttes acharnées. L’édition de ce week-end rassemble une trentaine de pilotes sur des
monoplaces d’avant 1982, dont un sérieux contingent d’Anglais et de Suisses. « Maîtres
des horloges » en ce samedi d’essais qualificatifs, Alain Girardet (sur la Lola habituelle
de François Belle) et Gislain Genecand (Crosslé 30F) offrent l’avantage à ces derniers en
monopolisant la première ligne de la grille de départ. Mais gare aux britanniques, car
Niel Fowler, Callum Grant et Guy James, pointés à la suite, sont loin d’avoir abdiqué !
Le Top 5 des Qualifs : 1.Girardet (Lola T540), 2.Genecand (Crosslé 30F), 3.Fowler (Merlyn MK11/17), 4.Grant (Merlyn MK20), 5.James (Crosslé 35F), etc.

FORMULE RENAULT CLASSIC ET FORMULE FORD 2000
Associer des Formule Renault d’avant 1995 à des Formule Ford 2 litres (d’avant 1983)
issues du championnat anglais de l’HSCC, tel est le pari relevé par ce plateau riche de 33
monoplaces. Un mariage déjà réussi dans les mesures où les unes et les autres ont
affiché des performances très proches lors des qualifications d’aujourd’hui. En vieil
habitué des lieux, Lionel Lobert y signe le meilleur chrono des Formule Renault devant
son fils Antoine, tandis que « Nelson » complète le tiercé de tête. Dans des temps
comparables, Tom Smith place sa Royale de 1980 à la pointe des Formule Ford aux
dépens de ses compatriotes Lee Bankhurst, parti à la faute en cours de séance, et
Andrew Smith.
Le Top des Qualifs : Formule Renault : 1.L.Robert (Martini MK44), 2.A.Robert (Martini MK48), 3. « Nelson » (Martini MK54), etc. Formule Ford 2000 : 1.T.Smith (Royale
RP26), 2.Bankhurst (Royale RP30), 3.A.Smith (Royale RP27), etc.

HISTORIC ENDURANCE GT PRE 76
Comme chaque année, la course du plateau Historic Endurance sera l’une des plus
attendues du dimanche. Près de 40 GT/Tourisme d’avant 1976, ou protos de – 2 litres
d’avant 1966, s’y côtoieront en piste pendant une heure, pilotées par un ou deux pilotes
selon les cas. Par le jeu des arrêts obligatoires aux stands, les rebondissements y seront
surement nombreux et il ne serait pas étonnant que la victoire s’y décide une nouvelle
fois dans les dernières minutes de course. En attendant, Florent Cazalot s’est chargé de
rappeler qu’il en était le vainqueur 2016 en hissant sa Lotus Seven en tête des
qualifications durant pratiquement toute la séance, avant de se faire ravir la pole par le
Bordelais Alexis Raoux (Porsche 911 2,3l) dans la dernière minute pour 56/1000 de
seconde ! Non loin d’eux, suivent Damien Kohler (Diva F10), les Anglais James
Guess/James Hilliard (Ginetta G10) et les Espagnols José-Maria Marti/José Boiria
(Porsche 911 3L RS). Les anciens champions Lucien Guitteny/Maxime Bochet
s’élanceront de la 14ème place à bord de leur Alfa Roméo GTA.
Le Top 5 des Qualifs : 1.Raoux (Porsche 911), 2.Cazalot (Lotus Seven), 3.Kohler (Diva F10), 4.Guess/Hilliard (Ginetta G10), 5.Marti/Boiria (Porsche 911), etc.

TROPHEE MAXI 1000
Toutes nées avant 1977, les petites sportives du Trophée Maxi 1000 se sont jamais les
dernières à maintenir le public en haleine dans les rues de Pau. Au vu de la séance
d’essais d’aujourd’hui, ce sera encore le cas lors des deux courses de dimanche, dont
l’expérimenté Laurent Majou sera l’homme à battre. Net dominateur des essais de ce
samedi, le pilote de la Mini Cooper S s’élancera donc de la pole pour avoir notamment
distancé la Datsun Sunny de Stéphane Codet et l’autre Cooper du jeune Enzo Thiéfain.
Eux deux, tout comme Jean-François Besson et Philippe Gandini (Jem) n’en demeurent
pas moins décidés à déloger le favori de son piédestal…
Le Top 5 des Qualifs : 1.Majou (Cooper S), 2.Codet (Datsun Sunny), 3.Thiéfain (Cooper S), 4.Marteau (Rallye 2), 5.Besson (Alpine A110), etc.

Jour 2 : Vintage, ville et vitesse
L’histoire file toujours à vive allure dans les rues de Pau ! En mémoire des plus belles pages du Grand Prix de Pau, son pendant historique a encore réservé une journée mémorable au fidèle public béarnais. En 13 courses, ce dimanche a été celui de toutes les passions.

HISTORIC FORMULE 2 – RENE ARNOUX TROPHY
Girardet, le doublé

Depuis plus de dix ans, pas un pilote de F2 n’avait inscrit son nom au palmarès du GP de Pau historique. A la faveur de sa victoire dans la course du dimanche matin, Alain Girardet renoue ainsi avec ce qui fut en ces lieux une longue tradition amorcée dès la fin des années 60. Le pilote suisse, qui étrenne sa March 77B ce week-end, a vu sa victoire facilitée par la mise hors course de Robert Simac (March 712M), parti en tête avant d’être invité, en vain, à effectuer un drive through pour départ anticipé. Alain Girardet, déjà vainqueur en Formule Ford deux heures plus tôt s’impose ainsi devant l’Américain James King, au volant d’une sublime March 712M, et l’Anglais Richard Meins, ralenti par un tête-à-queue en début de course.
Malheureusement absent de la course 2, Robert Simac laisse cette fois Alain Girardet s’imposer au commandement dès le feu vert, puis tenir à distance Richard Meins. Ce dernier, contrarié par des problèmes de moteur en fin de course, abandonne finalement sa deuxième place à Luciano Arnold, qui va lui-même résister d’extrême justesse (43/1000 de seconde) au retour de James King, pénalisé en début d’épreuve pour un départ anticipé.
Le Top 5 : 1.Girardet (March 77B), 2.King (March 712M), 3.Meins (March 762), 4.Arnold (Brabham BT36), 5.Bergs (Brabham BT36), etc.
Course 2 : 1.Girardet, 2.Arnold, 3.King, 4.Meins, 5.Bergs, etc.

TROPHEE FORMULE 3 CLASSIC
Le jour de Bruno Houzelot

Après un accrochage au départ, dont Valerio Leone (March 783) est la principale victime, le Vosgien Bruno Houzelot s’empare du commandement dès la relance de cette première course de F3 Classic devant Fred Rouvier, le « poleman ». Ce dernier aussitôt ralenti par un tête-à-queue, le leader a la voie libre et se ménage par la suite une marge de sécurité sur un turbulent trio composé de Fabrice Lheritier, Jean-Pierre Eynard Machet et Michel Ghio. En délicatesse avec sa mécanique, ce dernier rétrograde toutefois à la septième place dans le dernier tour. Profitant de ses malheurs, l’Anglais Tony Hancock (père du célèbre pilote d’endurance) et à l’italien Davide Leone (le fils de Valerio) intègrent le top 5.
Sur la lancée de la course du matin, Bruno Houzelot reprend à nouveau l’avantage dans celle de l’après-midi et passe le cap de la mi-course en tête avec Fabrice Lheritier blotti dans son aileron arrière. David Leone suit également de près, tandis que Fred Rouvier remonte au triple galop. L’ultime rebondissement se produit dans le dernier tour qui voit ce dernier arracher la deuxième place, à 2/10 de Bruno Houzelot, et David Leone s’inviter à son tour sur le podium !
Le Top 5 : 1.Houzelot (Ralt RT3), 2.Lheritier (Chevron B43), 3.Eynard Machet (Martini MK31), 4.Hancock (Lola T670), 5.D.Leone (Ralt RT3), etc.
Course 2 : 1.Houzelot, 2.Rouvier, 3.Leone, 4.Lheritier, 5.Hancock, etc.

CHALLENGE FORMULA FORD HISTORIC
Suisse 2 – Angleterre 0

C’est un Alain Girardet en grande forme qui inaugure le palmarès de ce GP de Pau historique à l’arrivée de la première course du matin. Parti de la pole, le pilote suisse
impose sa Lola T540 d’emprunt après avoir rapidement creusé l’écart sur ses poursuivants. Qualifié en quatrième position, l’Anglais Callum Grant se débarrasse successivement de Gislain Genecand et de son compatriote Niel Fowler pour aller s’inviter sur la deuxième marche du podium. Sixième au coeur d’un peloton très international, Bernard Richard (Lotus 69) a l’honneur d’être le pilote français le mieux classé.
Décidemment dans un très grand jour, Alain Girardet poursuit son festival dans la course de l’après-midi et s’échappe pour aller cueillir une nouvelle victoire : sa quatrième du dimanche, Formule Ford et F2 confondues ! En dépit de leurs efforts, les Britanniques Callum Grant et Niel Fowler doivent de nouveau s’avouer vaincus. Pour 4/10 de seconde, Gislain Genecand échoue au pied du podium.
Le Top 5 : Course 1 : 1.Girardet (Lola T540), 2.Grant (Merlyn MK20), 3.Fowler (Merlyn MK11/17), 4.Genecand (Crosslé 30F), 5.Dionisotti (Van Diemen RF79), etc.
Course 2 : 1.Girardet, 2.Grant, 3.Fowler, 4.Genecand, 5.Dionisotti, etc.

FORMULE RENAULT CLASSIC ET FORMULE FORD 2000
Tel fils, tel père…
Dès la course du matin, la famille Robert impose sa domination sur ce plateau mixant les Formule Renault Classic et les Formule Ford à moteur Pinto 2 litres. Après une longue neutralisation consécutive à un accrochage, Antoine (le fils) met à profit un dernier sprint de deux tours pour conclure la course à son avantage, moins d’une seconde devant son père Lionel. Seul pilote de Formule Ford à avoir tenu leur cadence, l’Anglais Tom Smith remporte logiquement la victoire à ce niveau face à ses compatriotes Steve Nichols et Brian Morris.
Quelques heures plus tard, les Robert père et fils imposent à nouveau leur suprématie dans une course 2 interrompue par plusieurs neutralisations. L’arrivée se juge finalement au rythme du Safety car, Lionel l’emportant en Formule Renault devant son fils Antoine. Tom Smith contraint à l’abandon au bout de deux tours, son compatriote Brian Morris le relaie comme vainqueur parmi les pilotes de Formule Ford 2000.
Le Top : Course 1 : Formule Renault : 1.A.Robert (Martini MK48), 2.L.Robert (Martini MK44), 3. « Nelson » (Martini MK54), etc. Formule Ford 2000 : 1.T.Smith (Royale RP26), 2.Nichols (Van Diemen RF82), 3.Morris (Delta T80), etc.
Course 2 : Formule Renault : 1.L.Robert, 2.A.Robert, 3. « Nelson », etc. Formule Ford 2000 : 1.Morris, 2.Bankhurst (Royale RP30), 3.Raine (Merlyn MK28), etc.

HISTORIC ENDURANCE GT PRE 76
Les Anglais pointent à l’heure
La course d’une heure de l’Historic Endurance, réservée aux GT/Tourisme d’avant 1976, est désormais l’un des musts du GP de Pau historique. En début d’après-midi, près de 40 autos en prennent le départ et, dès les premiers tours, les Anglais James Guess/James Hilliard imposent le rythme de leur Ginetta G10 à l’ensemble du peloton. Florent Cazalot, le vainqueur de l’an passé, s’avère très vite le seul apte à rester dans leur sillage à bord de sa Lotus Seven. Le duo franchit le cap de la mi-course et des arrêts aux stands dans cet ordre, tandis que Damien Kohler (Diva F10) est solidement installé à cette troisième place qu’il occupe depuis le départ. A dix minutes de l’arrivée, ce dernier progresse d’un rang à la faveur du temps perdu par Florent Cazalot dans un accrochage. Les belligérants en restent là et notre équipage britannique achève le travail sous le drapeau à damier, après avoir mené les débats de bout en bout. A une quinzaine de secondes, Damien Kohler sauve sa deuxième place de justesse, seulement 3/10 de seconde devant le Portugais Francisco Albuquerque, …avant d’être rétrogradé de deux places pour un problème de temps d’arrêt aux stands non respecté.
Le Top 5 : 1.Guess/Hilliard (Ginetta G10), 2.Albuquerque (Lotus Elan), 3.Cazalot (Lotus Seven), 4.Kohler (Diva F10), 5.Cubero (Porsche 911), etc.

TROPHEE MAXI 1000
Une Cooper chasse l’autre

Déjà maître des « qualifs », Laurent Majou remporte la course du matin au terme d’un parfait sans faute. Seul Jean-François Besson (Alpine 110) avait réussi à le surprendre au
départ avant d’écoper d’un drive through pour dépassement sous drapeau jaune, puis de partir à la faute. Bien installé en position de dauphin, Philippe Gandini doit lui aussi se soumettre à une telle pénalisation (à deux reprises !), laissant ainsi Stéphane Codet hisser sa Datsun Sunny à la deuxième place, une quinzaine de secondes devant Joël Marteau. Parti troisième, Enzo Thiéfain (Cooper S) est le grand malheureux de cette course 1, dont il n’aura pas effectué plus de deux tours.
En l’absence de Jean-François Besson et Stéphane Codet, mécaniques « out », et d’Enzo Thiéfain, éliminé dès le premier tour, Laurent Majou prend à nouveau ses aises en course 2. Le vainqueur du matin semble bien parti pour conserver sa suprématie mais, passé la mi-course, Philippe Gandini revient peu à peu et finit par lui chiper la première place en vue de l’arrivée. Séparés d’une demie seconde, les deux pilotes de Mini Cooper franchissent la ligne d’arrivée dans cet ordre.
Le Top 5 : 1.Majou (Cooper S), 2.Codet (Datsun Sunny), 3.Marteau (Rallye 2), 4.Isidore (Cooper S), 5.Gandini (Cooper S), etc.
Course 2 : 1.Gandini, 2.Majou, 3.Marteau, 4.Isidore, 5.Tillos (Datsun Sunny), etc.

Soleil omniprésent, piste mythique, organisation parfaite et des pilotes au diapason : un vrai régal !

Sportivement vôtre !