Historic Tour 2018 – Magny-Cours – Reportage

Bonjour à tous !

L’Historic Tour 2018 a rendu son verdict sur la piste prestigieuse du circuit de Nevers Magny-Cours.
Les Champions de France sont : Frédéric Rouvier en monoplaces, Benoît Romac et Franck Quagliozzi ex-aequo en GT/Tourisme.

Mais revenons grâce à Jacques Furet sur ces deux jours de courses qui ont abouti à ce dénouement.

LA SYNTHESE DU SAMEDI : En dépit de la brume persistante du début de matinée, puis de quelques incidents de course, cette première journée de compétitions a parfaitement répondu aux attentes sur le plan sportif. Un samedi de courses vécu dans la douceur d’un véritable été indien.

LES VAINQUEURS : Parmi les vainqueurs de ce samedi, François Belle et Frédéric Rouvier font jeu égal, à une victoire partout. Le titre de champion de France « Monoplaces/Protos » se jouera définitivement entre eux dimanche. Côté GT/Tourisme, Pascal Métayer s’incline en Trophée Lotus, laissant ainsi Benoît Romac, lauréat de sa course en GT Classi, lui reprendre de précieux points. Là aussi, le couperet tombera demain avec Franck Quagliozzi (Youngtimers GTI Cup) en arbitre.

LE FAIT DU JOUR : Comme souvent, les intenses batailles en piste qui ont notamment opposé les prétendants à la victoire en Challenge Formula Ford Historic, Trophée Lotus, Maxi 1300 Series et SportProtosCup.

LA DECLARATION : « Pour mon retour après deux ans d’arrêt, j’ai vécu une course merveilleuse dont la victoire s’est jouée dans le dernier tour. En résumé, j’ai un peu plus de chance que mes vaillants camarades… » (Claude Rucheton, vainqueur de la course du Trophée Lotus).

AU FIL DE LA JOURNEE

Challenge Formula Ford Historic / Course 1

Pilotes engagés : 30 – Le Top 5 : 1.Belle (Lola T540), 2.Waisler (Van Diemen RF80), 3.Girardet (Van Diemen RF81), 4.Ducharne (Lola T540), 5.Faggionato (Van Diemen RF81), etc.

En deux mots : Après s’être disputé la pole vendredi, Laurent Waisler et François Belle reprennent leur lutte fratricide dès le départ. En pleine bagarre avec son équipier du team Palmyr, ce dernier passe la mi-course en leader, tandis que le Suisse Alain Girardet et Louis Ducharne suivent à quelques longueurs. Le duel se prolonge ensuite à l’avantage de Laurent Waisler, qui finit par perdre tout espoir de victoire en commettant un tête-à-queue à deux tours de l’arrivée. Il n’en assure pas moins le doublé derrière François Belle, alors qu’Alain Girardet conserve une demi-seconde d’avance sur Louis Ducharne pour le gain de la troisième place. Septième, Stéphane Brunetti remporte la classe A devant Pierre-Alain Lombardi et Brady Beltramelli après en avoir été le leader de bout en bout.

Trophée Lotus / Course 1

Pilotes engagés : 35 – Le Top 5 : 1.Rucheton, 2.Métayer, 3.Vulliez, 4.Cazalot, 5.Garcia Imaz (tous sur Lotus Seven).

En deux mots : Net dominateur des qualifications, Pascal Métayer prend logiquement la tête dès le coup d’envoi de cette course 1, mais celle-ci est rapidement arrêtée à la suite d’un accrochage entre Anthony Delhaye et Jean-Pascal Lammelin et du début d’incendie sur l’une des autos concernées. Une fois la piste dégagée, un nouveau départ est donné. Pascal Metayer prend une nouvelle fois l’avantage et engage une superbe empoignade avec Dominique Vulliez et Claude Rucheton. A deux tours de l’arrivée, c’est au tour de ce dernier de se porter au commandement. A l’ultime freinage du virage d’Adelaïde, ils sont encore à trois de front et, comme attendu, l’ordre du podium se décide dans les derniers hectomètres. Claude Rucheton décroche finalement le gros lot aux dépens de Pascal Métayer et Dominique Vulliez, tandis que Florent Cazalot termine lui aussi dans la même seconde ! David Mouchet place la première Caterham au onzième rang avec deux petites secondes d’avance sur Pauline Delarbre, «la » féminine de la course.

Trophée Formule Renault Classic / Course 1

Pilotes engagés : 17 (28 avec la F3 Classic) – Plateau commun avec le Trophée F3 Classic – Le Top 5 : 1. « Nelson » (Martini MK51), 2.Cazalot (Martini MK54), 3.Klein (Martini MK41), 4.Boudreault (Orion FR90), 5.Auvray (Martini MK65), etc.

En deux mots : Tenu en échec par Marc Klein lors des qualifs, « Nelson » prend le meilleur dès l’entame de la course. Non content de dominer son adversaire luxembourgeois, l’homme place rapidement la barre encore plus haut en se mêlant à la lutte des F3. Au terme des onze tours, « Nelson » se hisse au quatrième rang du classement général F3/Formule Renault confondues et s’impose nettement dans cette seconde catégorie devant Florent Cazalot, à peine débarqué de la Lotus Seven qu’il pilotait dans la course précédente, et Marc Klein. Côté « FR » atmosphériques, la victoire revient à Tony Boudreault devant Thierry Auvray, soit l’ordre inverse des essais.

Trophée F3 Classic / Course 1

Pilotes engagés : 11 (28 avec la FR Classic) – Plateau commun avec le Trophée Formule Renault Classic – Le Top 5 : 1.Rouvier (Martini MK31), 2.Jacobs (Ralt RT3), 3.Vallery-Masson (Ralt RT3), 4.Merche (Ralt RT1), 5.Jackson (Chevron B43), etc.

En deux mots : Détenteur de la pole, Frédéric Rouvier entame en leader une course rapidement neutralisée à la suite d’une sérieuse bousculade. La voie libérée, l’incontestable homme fort de la saison repart de plus belle et creuse vite l’écart sur les Anglais Ian Jacobs et Simon Jackson et un Laurent Vallery-Masson qualifié en première ligne. A deux tours de l’arrivée, le duel anglo-anglais tourne mal avec le tête-à-queue de Simon Jackson. Brièvement précédé par le revenant belge Pierre Merche, le pilote-organisateur Laurent Vallery-Masson en profite pour décrocher une nouvelle invitation à rejoindre le podium. Grand perdant de cette course 1, Simon Jackson termine cinquième devant Jean-Pierre Eynard-Machet et Bernard Honnorat.

Trophée GT Classic et Supertouring Revival / Course 1

Pilotes engagés : 10 – Le Top 5 : 1.Romac (Porsche 993 GT2), 2.Smith/Moulton-Smith (BMW M3), 3.Scott./Boardman (BMW M3), 4.Marcussen (BMW M3), 5.Griffin (BMW M3), etc.

En deux mots : Hors d’atteinte de ses poursuivants dans cette course de 40 mn, Benoît Romac atteint le cap des arrêts aux stands en leader solitaire. Une fois la fenêtre de ces possibles changements de pilotes refermée, le pilote de la Porsche 993 GT2 « ex Larbre Compétition » poursuit son cavalier seul devant la Porsche 964 de Sébastien Mathieu, bientôt écartée du trio de tête par une intervention mécanique aux stands et un stop and go. Cela profite aux Britanniques venus renforcer le plateau à bord de redoutables BMW M3, emmenés par le tandem Mark Smih/James Moulton-Smith.

Maxi 1300 Series / Course 1

Pilotes engagés : 18 – Le Top 5 : 1.Besson (Alpine A110), 2.E.Thiéfain (Cooper S), 3. Destombes (Simca CG), 4.Princen (Rallye 2), 5.T.Thiéfain (Cooper S), etc.

En deux mots : Les détenteurs des quatre meilleurs chronos des essais sont à nouveau à la fête dès les premiers tours, Enzo Thiéfain et Philippe Gandini bataillant devant Guillaume Gagnard et Jean-François Besson sur autant de voitures différentes. A mi-course, la Jem GT de Philippe Gandini conserve un petit avantage sur la Ford Escort de Guillaume Gagnard et l’Alpine de Jean-François Besson, puis les évènements s’accélèrent.

Au tour suivant, les deux premiers finissent leur course dans le bac à Adelaïde ! Jean-François Besson tire les marrons du feu et s’empare définitivement du commandant devant Enzo Thiéfain. Relégué à 16’’ sur la ligne d’arrivée, Jean-Pierre Destombes arrache la troisième place en repoussant les assauts du Belge Jérémy Princen.

SportProtosCup / Course 1

Pilotes engagés : 27 – Le Top 5 : 1.Fraisse (Lucchini SP94 Alfa), 2.Kolly (Lola T292 BMW), 3.Gerbout (Osella PA8 Alfa), 4.Pargamin (Lucchini SP93 Alfa), 5.Julien (Lucchini SP94 Alfa), etc.

En deux mots : Auteur de la pole aux commandes de sa Lucchini SP94 Alfa, Rémi Fraisse impose son rythme en début de course, suivi de près par Davide Leone, qui étrenne une nouvelle Osella PA20 en compagnie de son père Valerio. A mi-course, l’Italien s’empare très brièvement du commandement, mais abandonne aussitôt, transmission HS. A l’approche des derniers tours, Rémi Fraisse n’a pas la voie libre pour autant avec Louis Kolly blotti dans son aileron, tandis que Charles Gerbout et Gérard Pargamin sont toujours dans le match. Le quatuor de tête en reste toutefois là et les intéressés franchissent l’arrivée groupés en à peine plus de trois secondes. Les deux premiers du « scratch » remportent leur catégorie, à l’instar de Francis Dougnac (Epsilon Alfa) et « Nelson » (March 81S).

Asavé Racing 65 / Essais qualifs (course unique dimanche)

Pilotes engagés : 29 – Le Top 5 : 1.Dutoya/Dutoya (Elva Mk8S), 2.Perou (Chevron B8), 3.Beltramelli (Chevrolet Corvette), 4.Valinho (Datsun 240Z), 5.Gruau/Gruau (Shelby Cobra), etc.

En deux mots : Avec le renfort de quelques concurrents du plateau frère « 66-81 », présents en invités, ce premier contingent de l’Asavé a plutôt fière allure. En attendant la course d’une heure programmée dimanche en ouverture de journée, les essais qualificatifs du jour placent en pole l’Elva Mk8S des frères Dutoya, Pierre et Laurent de leurs prénoms. Distancée de 2’’3, la Chevron B8 d’Eric Perou s’élancera également de la première ligne, suivie de la Chevrolet Corvette de José Beltramelli et de la Datsun 240Z de Jean-Charles Valinho. Crédité du cinquième chrono, Didier Gruau délaisse ce week-end son habituelle TVR 400 au profit d’une Shelby Cobra, dont il partage le volant avec son fils Julien.

Youngtimers GTI Cup / Essais qualifs (deux courses dimanche)

Pilotes engagés : 32 – Le Top 5 : 1.Quagliozzi (Honda Civic), 2.Hélary/Hélary (Honda Civic), 3.Benjamin (Honda Civic), 4.Mathez (Peugeot 205 GTI), 5.Fasano (Golf GTI), etc.

En deux mots : Une fois n’est pas coutume, les deux courses de la Youngtimers GTI Cup se dérouleront sur la seule journée du dimanche. Sans surprise, c’est à Franck Quagliozzi que reviendra l’honneur de démarrer depuis la pole, aux côtés de l’autre Honda Civic de la famille Hélary, sur laquelle l’ancien vainqueur des 24 heures du Mans fait équipe avec son fils Loïc. La deuxième ligne de la grille de départ sera partagée par Damien Benjamin (encore une Honda Civic !) et le Suisse Thierry Mathez (205 GTI 1,9). Du côté des Mazda MX-5 de la Roadster Pro Cup (qui deviendra un plateau éligible au championnat de France l’an prochain), le meilleur chrono est à mettre au crédit d’un certain Yann Ehrlacher, le renommé pilote de la Coupe du Monde des voitures de Tourisme (WTCR) précédant Florian Cabarrou et Tony Deschamps.

Asavé 66-81 / Essais qualifs (course unique dimanche)

Pilotes engagés : 19 – Le Top 5 : 1.Dutoya/Dutoya (Elva Mk8S), 2.Perou (Chevron B8), 3. Valinho (Datsun 240Z), 4.Regnier (Porsche Carrera 6), 5.Gruau/Gruau (Shelby Cobra), etc.

En deux mots : Bis repetita sur ce second plateau de l’Asavé, dominé comme la précédente par l’Elva des frères Dutoya (qui partageront également le volant d’une Ginetta G4R) devant la Chevron B8 d’Eric Perou. Cette fois, à Sylvain Regnier, présent sur splendide Porsche Carrera 6, que reviendra le soin de partager la deuxième ligne de la grille de départ avec la Datsun de Jean-Charles Valinho.

LES PLATEAUX INVITES

Legends Cars Cup (Courses 1 et 2)

Pilotes engagés : 31 – Le Top 5 : Course A : 1.De Saeger, 2.Fastres, 3.Morisset, 4.Morel, 5.Sonntag, etc. Course 2 : 1.Morel, 2.Fastres, 3.Morisset, 4.Detry, 5.Grippon, etc.

En deux mots : Le jeune Belge David De Saeger ouvre la marque lors de la course du matin en s’imposant de peu devant Guy Fastres et Antoine Morisset, le leader de la « Cup ». L’après-midi, la course « B » tourne cette fois à l’avantage de Frédéric Morel devant Guy Fastres, décidemment abonné aux deuxièmes places.

Classic Sports Car Club (Course 1)

Pilotes engagés : 44 – Le Top 5 : 1.Davis (Caterham C400), 2.Ratcliff (Caterham C400), 3.Watson (Caterham C400), 4.Carter (Caterham C300), 5.Smith (BMW M3), etc.

En deux mots : Nouveau-venu sur l’Historic Tour, ce plateau britannique ne manque pas de piment avec 44 autos en piste et un concept multigénérationnel qui fait cohabiter des véhicules de toutes époques ! Au terme de 30 mn d’une ronde très animée, la course s’achève sur un tiercé gagnant des redoutables Caterham C400.

LES NOUVEAUX CHAMPIONS DE FRANCE

Frédéric Rouvier

Moniteur de pilotage de profession et ancien finaliste du Volant Elf (en 1995), Frédéric Rouvier (40 ans) décroche le titre en catégorie « Monoplaces/Protos » en ayant réalisé le score parfait dans le Trophée F3 Classic avec 12 victoires en autant de départ. Sa Martini MK31 de 1980 était engagée par le team italien « Blue is Blue » de Gianluigi Candiani

Franck Quagliozzi

Multiple vainqueur de la Coupe de France des circuits, le pilote de Mâcon est couronné champion de France en catégorie « GT/Tourisme ». Agé de 38 ans, il a rejoint la Youngtimers GTI Cup à partir du deuxième meeting de la saison et s’est ensuite adjugé la victoire dans les 12 courses disputées au volant d’une Honda Civic groupe A préparée par son équipe sur la base d’un modèle de 1990.

Benoît Romac

Présent sur le Trophée GT Classic depuis sa création, Benoit Romac en a juste raté deux courses cette saison, avant d’en gagner les 12 autres à bord de sa précieuse Porsche 993 GT2 de 1998. A 44 ans, il partage ce titre de champion de France « GT/Tourisme » avec Franck Quagliozzi, les deux pilotes affichant un score strictement identique.

AU FIL DE LA JOURNEE

Asavé Racing 65 / Course unique

Pilotes engagés : 29 – Le Top 5 : 1.Dutoya (Elva Mk8S), 2.Perou (Chevron B8), 3.Valinho (Datsun 240Z), 4.Beltramelli (Chevrolet Corvette), 5.Gruau/Gruau (Shelby Cobra), etc.

En deux mots : Un fois le brouillard matinal dissipé, les pilotes de l’Asavé Racing 65 donnent le coup d’envoi de la journée avec leur endurance d’une heure, fractionné d’un passage obligatoire par les stands à mi-parcours. Pierre Dutoya, qualifié en pole, hisse son Elva Mk8S au commandement dès les premières minutes de confrontation et porte son avance sur Eric Perou (Chevron B8) à une dizaine de seconde au cap des 20 mn et des premiers passages par les boxes. José Beltramelli (Chevrolet Corvette) complète alors le trio de tête à une place qu’il occupait déjà sur la grille de départ. Une fois achevée la séquence des arrêts aux stands, la bonne affaire est pour les Gruau père et fils remontés à la troisième place à bord de leur Shelby Cobra. Devant, l’Elva et la Chevron B8 attaquent de concert le dernier quart d’heure de course, mais la seconde est ensuite contrainte à effectuer un stop and go pour n’avoir pas respecté les 2’30’’ d’arrêt minimum aux stands. Ainsi débarrassé de toute menace, Pierre Dutoya rejoint l’arrivée en vainqueur devant Eric Perou, qui sauve malgré tout sa deuxième place. Auteur d’une belle fin de parcours, Jean-Charles Valinho place sa Datsun au troisième rang en étant resté sous la menace de José Beltramelli jusqu’au bout.

Youngtimers GTI Cup et Roadster Pro Cup / Courses 1 et 2

Pilotes engagés : 32 – Le Top 5 : Course 1 : 1.Quagliozzi (Honda Civic), 2.L.Hélary (Honda Civic), 3.Benjamin (Honda Civic), 4.Fasano (Golf GTI), 5.Ehrlacher (Mazda MX-5), etc. Course 2 : 1.Quagliozzi, 2.E.Hélary, 3.Benjamin, 4.Mathez (205 GTI 1.9), 5.Fasano, etc.

En deux mots : Les concurrents de la Youngtimers GTI Cup et leurs homologues de la Roadster Pro Cup disputent leurs deux courses ce dimanche. Dans celle du matin, Franck Quagliozzi s’échappe dès les premiers tours et rejoint la mi-course avec déjà 18’’ de bonus sur Loïc Hélary et Damien Benjamin, alors en plein duel à bord d’autres Honda Civic. La suite des débats confirment cette hiérarchie. L’insatiable pilote de Mâcon décroche une nouvelle victoire, alors que ses deux poursuivants vont au contact dans le dernier tour. Damien Benjamin pénalisé de 30’’ pour sa manœuvre, la deuxième place échoit à Loïc Hélary. Leader de bout en bout, le très capé Yann Ehrlacher s’impose parmi les Mazda MX-5 devant Tony Deschamps et Florian Cabarrou. La course de l’après-midi est le parfait remake de celle du matin à une seule différence près : derrière l’inaccessible Quagliozzi, sacré champion de France, c’est Eric Hélary « himself » qui mène la Honda familiale à la deuxième place, précédant Damien Benjamin d’une dizaine de secondes. Du côté des Mazda, Tony Deschamps prend sa revanche sur Yann Ehrlacher, pénalisé d’un stop and go pour un départ anticipé.

Trophée Lotus / Course 2

Pilotes engagés : 35 – Le Top 5 : 1.Métayer, 2.Rucheton, 3.Jacquet, 4.Cazalot, 5.Vulliez (tous sur Lotus Seven).

En deux mots : Sans rien changer à leurs habitudes, les trois premiers de la course du samedi sont de nouveau aux avant-postes, Dominique Vulliez passant la mi-course en tête devant Pascal Métayer et Claude Rucheton, le vainqueur de la course 1. Florent Cazalot et Cyril Jacquet également dans le bon wagon, ils forment alors un groupe détaché de cinq pilotes. Tout cela augure d’une nouvelle arrivée au finish ! Dans le dernier tour, Dominique Vulliez tente sa chance mais part à la faute, laissant Pascal Métayer se glisser sous le drapeau à damier en vainqueur avec 7/10 de mieux que Claude Rucheton. David Mouchet s’impose parmi les pilotes de Caterham devant Pauline Delarbre, une nouvelle fois auteur d’excellents chronos.

Trophée Formule Renault Classic / Course 2

Pilotes engagés : 17 (28 avec la F3 Classic) – Plateau commun avec le Trophée F3 Classic – Le Top 5 : 1. « Nelson » (Martini MK51), 2.Klein (Martini MK41), 3.Domas (Martini MK54), 4.Boudreault (Orion FR90), 5.Faucher (Martini MK41), etc.

En deux mots : En grande forme, « Nelson » entame les débats sur un mode majeur en prenant le sillage des meilleures F3. A distance, la bagarre s’instaure entre Marc Klein et Florent Cazalot, mais ce dernier doit se retirer à trois tours de l’arrivée. Jackie Domas en profite ainsi pour rejoindre sur le podium l’intouchable « Nelson », seulement battu par deux F3 au général, et Marc Klein. Thierry Auvray ayant dû abandonner, Tony Boudreault s’impose avec une belle avance parmi les « FR » atmosphériques.

Trophée F3 Classic / Course 2

Pilotes engagés : 11 (28 avec la FR Classic) – Plateau commun avec le Trophée Formule Renault Classic – Le Top 5 : 1.Rouvier (Martini MK31), 2.Jacobs (Ralt RT3), 3.Eynard-Machet (Martini MK31), 4.Vallery-Masson (Ralt RT3), 5.Jackson (Chevron B43), etc.

En deux mots : Sans surprise, Frédéric Rouvier creuse un petit écart sur Ian Jacobs et Laurent Vallery-Masson dès les premiers tours, puis une courte neutralisation remet les compteurs à zéro. A mi-course, alors que les trois hommes sont toujours pointés dans cet ordre, Simon Jackson vient semer le trouble dans le groupe de tête et part à la faute. Jean-Pierre Eynard-Machet profite alors de la bousculade pour s’emparer de la troisième place derrière l’intouchable Rouvier et son poursuivant britannique. Les positions ne changeront plus. En remportant sa douzième victoire consécutive dans le cadre de l’Historic Tour, Frédéric Rouvier décroche le titre de champion de France en catégorie « Monoplaces/Protos ».

Trophée GT Classic et Supertouring Revival / Course 2

Pilotes engagés : 10 – Le Top 5 : 1.Romac (Porsche 993 GT2), 2.Scott./Boardman, 3.Smith/Moulton-Smith (BMW M3), 4.Griffin (BMW M3), 5.Mathieu (Porsche 964 RSR), etc.

En deux mots : Toujours aussi intraitable aux commandes de sa Porsche 993 GT2, Benoît Romac prend le large dans le premier quart d’heure de course et aborde la période des arrêts aux stands avec une belle avance sur la BMW M3 des Anglais Scott et Boardman. Malgré un stop and go infligé pour un temps d’arrêt insuffisant, le pilote de la Porsche conserve le pouvoir et s’achemine sans soucis vers un nouveau succès, synonyme de titre de champion de France en « GT/Tourisme ». A bonne distance, les équipages anglais Scott/Boardman et Smith/Moulton-Smith, également présents sur le plateau du CSCC, complètent le tiercé du jour. A bord de sa Porsche 964, Sébastien Mathieu (Porsche 964) termine deuxième pilote français, bien qu’ayant été contraint à l’abandon en vue de l’arrivée

Challenge Formula Ford Historic / Course 2

Pilotes engagés : 30 – Le Top 5 : 1.Waisler (Van Diemen RF80), 2.Girardet (Van Diemen RF81), 3.Brunetti (Merlyn Mk20), 4.Faggionato (Van Diemen RF81), 5.Ducharne (Lola T540), etc.

En deux mots : Les duettistes du team Palmyr entament immédiatement le match retour de leur duel de la veille. A mi-course, Laurent Waisler et François Belle emmènent ainsi le peloton devant Alain Girardet et Louis Ducharne. L’issue du combat reste indécise, mais à trois tours de l’arrivée François Belle quitte la scène, laissant son compagnon filer vers la victoire. En solitaire, Alain Girardet franchit l’arrivée à la deuxième place et laisse à quelques longueurs Stéphane Brunetti prendre l’ascendant sur Marc Faggionato et Louis Ducharne au terme d’une magnifique empoignade. Dans la foulée, Stéphane Brunetti termine également sur la plus haute marche du podium de la classe A, encadré par Pierre-Alain Lombardi et Brady Beltramelli.

Maxi 1300 Series / Course 2

Pilotes engagés : 18 – Le Top 5 : 1.Gagnard (Ford Escort), 2.E.Thiéfain (Cooper S), 3. T.Thiéfain (Cooper S), 4.Gruelles (Marcos), 5.Beaudon (Austin Healey Sprite), etc.

En deux mots : Vainqueur de la course du samedi, Jean-François Besson repart sur le même rythme dans cette course 2. Las, après trois tours bouclés en tête, il doit s’effacer derrière Enzo Thiéfain, Guillaume Gagnard et Philippe Gandini. Une boucle de plus et c’est au tour du pilote de la Ford Escort de se porter au commandement devant celui de la Jem GT. Au septième passage, ce dernier prend la tête d’une course qui, à ce stade, a déjà vu quatre pilotes de succéder à la première place ! L’ultime rebondissement intervient dans le dernier tour : alors que la victoire lui semble promise, Philippe Gandini abandonne, transmission « out », et laisse Guillaume Gagnard s’imposer devant Enzo Thiéfain ! Bien que terminant avec une auto à l’agonie, Jean-François Besson remporte le trophée 2018.

SportProtosCup / Course 2

Pilotes engagés : 27 – Le Top 5 : 1.Leone (Osella PA20 Alfa), 2.Pargamin (Lucchini SP93 Alfa), 3.Kolly (Lola T292 BMW), 4.Julien (Lucchini SP94 Alfa), 5.Paganin (Lucchini SP93 Alfa), etc.

En deux mots : En l’absence de Remi Fraisse, le vainqueur de la course 1, Louis Kolly mène les premiers tours au volant de sa Lola T292 « ex team Archambeaud », puis abandonne l’avantage à la Lucchini de Gérard Pargamin. Ce dernier tient alors bon en tête devant Davide Leone, qui multiplie des attaques au volant de sa nouvelle Osella. L’Italien trouve finalement l’ouverture à deux tours de l’arrivée et rafle la mise devant lui et Louis Kolly. Franck Julien complète le quarté gagnant à une demi-minute, alors que Francis Dougnac et Pierre Groppi sont les autres lauréats de catégories.

Asavé 66-81 / Course unique

Pilotes engagés : 19 – Le Top 5 : 1.Dutoya/Dutoya (Elva Mk8S), 2.Perou (Chevron B8), 3. Valinho (Datsun 240Z), 4.Besson (Alpine A110), 5.Schneider (Datsun 240Z), etc.

En deux mots : Ultime course du meeting, mais aussi de la saison, cette endurance d’une heure tourne immédiatement à l’avantage des protos de Pierre et Laurent Dutoya (Elva Mk8S), partis de la pole, et d’Eric Perou (Chevron B8). Une fois les arrêts aux stands effectués, les deux hommes confirment leur suprématie en fin de course, laissant Jean-Charles Valinho compléter le podium avec une quinzaine de secondes d’avance sur l’Alpine A110 groupe 4 de Jean-François Besson.

LES PLATEAUX INVITES

Legends Cars Cup (Endurance)

Pilotes engagés : 31 – Le Top 5 : 1.Sonntag, 2.Fastres, 3.Morel, 4.Dilmi, 5.Morisset, etc.

En deux mots :
Au terme de 40 mn d’une lutte acharnée, Maxime Sonntag remporte la deuxième victoire de sa jeune carrière. Battu de seulement 224/1000 de secondes, le Belge Guy Fastres est une nouvelle fois relégué sur la deuxième marche du podium, tandis qu’Antoine Morisset, cinquième, remporte définitivement la Legends Cars Cup 2018.

Classic Sports Car Club (Course 2)

Pilotes engagés : 44 – Le Top 5 : 1.Ratcliff (Caterham C400), 2.Davis (Caterham C400), 3.Watson (Caterham C400), 4.Carter (Caterham C300), 5.Smith (BMW M3), etc.

En deux mots : Reines de cet étonnant plateau britannique, les Caterham C400 signent un nouveau triplé, Peter Ratcliff succédant à Tim Davis dans le rôle du vainqueur.

Rendez-vous pour l’Historic Tour 2019 où le calendreir nous emmènera à Lédenon, Dijon, Albi, Charade et au Val de Vienne.

Sportivement vôtre !